Cette discussion avec Françoise fait partie d’une série d’interviews de clients de French Touch Properties sur leur nouvelle vie à Londres.
Vous pouvez voir toutes les interviews ici.

 Depuis combien de temps êtes-vous à Londres ?

Je me suis installée à Londres avec mon mari, mes deux enfants de 14 et 16 ans et notre Jack Russel début septembre 2015. Auparavant, j’avais effectué plusieurs aller-retour entre Londres et Paris pour lancer la filiale londonienne de mon entreprise, Citizen Press, et y préparer mon installation : recherche de bureaux, démarches financières et juridiques…

Décrivez-vous. Quartier, famille, enfants, hobbies…

Notre maison se situe à Notting Hill, dans une rue charmante. Le quartier est très agréable et plutôt calme. Cela dit, j’avoue avoir assez peu de temps pour en profiter, car je suis mobilisée à 100 % sur le développement de Citizen Press. Je continue d’aller voir quelques expos et de visiter des galeries. J’apprécie particulièrement l’art brut, mais aussi Francis Bacon, Lucian Freud, et depuis quelques temps je découvre la photographie et le street art.

Quand avez-vous crée votre entreprise ? Pouvez vous nous expliquer l’originalité de votre société ? Aviez-vous déjà crée une entreprise en France ?

Citizen Press est une agence éditoriale qui réalise des magazines, rapports annuels, brochures et des contenus divers (textes, diaporamas, vidéos…) pour les sites et réseaux sociaux de ses clients. La société compte actuellement 23 salariés permanents, dont une dizaine de journalistes et 7 créatifs et une centaine de free lance en Fance et en UK. J’ai racheté l’entreprise en France en 2009, l’agence travaille pour des groupe français comme Safran, Altran, Bouygues International, la Région Ile de France, Bretagne, la ville de Nantes, etc…Pour plusieurs de ses clients, Citizen Press réalise des supports en anglais et a constitué ainsi un fichier de journalistes et graphiste bilingues très efficaces. Aussi en septembre dernier j’ai décidé de venir développer son entreprise de ce côté ci de La Manche. Nous avons la chance d’être reconnus pour notre créativité, et notre grande capacité journalistique notamment avec la production de contenus experts sur mesure.

D’après-vous est-il plus facile de concrétiser ses projets en Angleterre qu’en France ? Avez-vous rencontrez des difficultés ?

Contrairement aux idées reçues, il n’est pas forcément facile de créer son entreprise ici. L’administration peut, comme en France, se révéler complexe pour un français qui ne maitrise pas les arcanes juridiques. Les relations professionnelles sont ici plus « cash », plus directes, ce qui n’est pas forcément dans la culture française. Nous faisons preuve souvent de plus de modestie. Pour intéressez son interlocuteur en UK, il ne faut pas hésiter a faire valoir ses atouts ce qui peut sembler un peu prétentieux en France, est indispensable ici. C’est sans doute le point sur lequel je dois le plus travailler ;-) Mais les relations peuvent aller très vite aussi, un concurrent local m’a proposé, après 15 minutes d’entretien informel, de monter une joint venture !

Quelle clientèle ?

Citizen Press peut travailler avec toutes les entreprises qui ont besoin de réaliser un magazine, un rapport annuel ou de contenus pour alimenter leur site. Prioritairement en UK je vise les entreprises françaises tel que Bouygues, Veolia et Eurostar car nous avons de vrais atouts pour leur apporter des contenus pertinents.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs entrepreneurs ?

Londres n’est pas l’eldorado que décrivent certains médias en France. Il faut du temps, de la patience, et avoir une idée très claire de son projet. L’argumentaire doit être solide, convaincant et percutant. Un autre conseil qui peut paraître basique : bien maîtriser l’anglais ! C’est à mon sens la clé d’une expatriation réussie. La pratique de l’anglais tel qu’on l’apprend à l’école ne suffit pas. Si on a pas la chance d’être immergé dans un milieu anglophone, il faut à tout prix prendre des cours intensifs un an avant le grand départ. Intensif, cela veut dire minimum 10 heures pas semaines.

Votre restaurant prefere pour faire une pause dej?

J’ai pris l’habitude d’aller déjeuner au Kick basée sur Shoreditch Hight Street le menu change tous les jours, avec des produits très frais et un personnel aux petits soins des clients.

Avez-vous des enfants ? Dans quelles écoles sont-ils scolarisés ? Êtes-vous content de ces écoles ? Avez-vous un conseil à donner pour aider un enfant, ou même un adulte, à s’adapter à sa nouvelle vie de londonien ?

Après un an de « hard working » ;-)) j’ai trouvé de la place pour mes deux enfants ! L’aînée est scolarisée au Lycée De Gaulle, le plus jeune à Wembley. Deux lycées dont la réputation n’est pas usurpée : l’enseignement, le projet pédagogique et l’ambiance y sont excellents. Passé l’appréhension des débuts, mes enfants se sentent parfaitement intégrés. Ils ont tissé un réseau d’amis, ont de bons résultats et sont ravis de leur vie londonienne. Pour s’adapter au mieux a une nouvelle vie, changer de pays, d’école, de maison il faut se donner du temps pour visiter et s’intéresser a la culture locale. Cela peut sembler compliqué pour des ados mais finalement chacun s’adapte très vite. Il faut de l’écoute et de l’échange mais aussi du plaisir a vivre l’aventure c’est un bon élément pour rassurer les enfants. Chacun doit avoir conscience que cette expérience londonienne est une chance, un acquis pour la vie.

Que n’aviez-vous jamais fait avant de venir à Londres et dont vous ne pourriez plus vous passer ?

J’hésite entre les ballades dans les rues de Brick Lane et Shoreditch a me faire surprendre par des œuvres de street-art, et/ou la tarte au citron de Sally Clark ;-)

Comment décririez-vous Londres en quelques mots ?

Speed, créative, énergisante !

Et pour finir, parce que c’est une info très importante… que vous a apporté le service French Touch ?

Un confort et une rapidité pour trouver notre belle maison de Notting Hill (qui accepte les chiens !), allié a un soutien dans les moments de panique quand on n’a toujours pas de réponse pour la scolarisation des enfants, que la propriétaire demande finalement 6 mois de caution, et qu’on est a la veille du 14 juillet (en France ;-)!

 

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