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Vous avez arpenté Londres à nos côtés à la recherche de votre sweet home et avez enfin posé vos valises ? Alors comme chaque année, après l’effort, la joyeuse équipe de French Touch préconise le réconfort !

 Rendez-vous fut donc pris le 29 septembre dernier au Hollywood Arms, joli pub au charme so british en plein coeur de Chelsea. Ambiance cosy, feutrée et conviviale, décontraction à l’anglaise, bonne humeur et évidemment un brin de French Touch… tous les ingrédients étaient réunis pour que la magie et le charme opèrent lors de notre soirée de rentrée.

Nouveaux venus ou Londoniens aguerris, tous membres de la grande famille French Touch, vous avez été nombreux à nous retrouver pour ce beau moment de partage, d’échanges et de rencontres. Une coupe à la main, les conversations vont bon train. Tandis que les uns évoquent avec engouement et entrain leurs premiers pas londoniens, d’autres livrent leurs astuces, bonnes adresses et petits secrets parfois bien gardés pour profiter au maximum de tout ce que Londres a à offrir. Ceux qui se connaissent déjà se retrouvent avec joie et d’autres se rencontrent pour la première fois. Et, comme chaque année, nous assistons amusées et émerveillées à la naissance de belles amitiés. Une intégration en douceur, dans la joie et la bonne humeur !

 Notre cocktail de rentrée, cuvée 2016 a encore été un beau succès grâce à vous et grâce à la French Touch !

brexit

Il ne se passe pas une journée sans que les médias ne publient plusieurs articles alarmants sur les conséquences du Brexit à venir mais qu’en est-il vraiment depuis le referendum?

On nous a prédit un séisme immobilier, qu’il y aurait un avant et un après, que le marché allait changer dramatiquement… Force est de constater que le cataclysme pronostiqué par beaucoup n’a pas eu lieu…pour l’instant. Quatre mois se sont maintenant écoulés depuis le 23 Juin et tout va bien…presque comme avant.

Les chiffres de l’ONS (Office of National Statistics) sont sortis et sont plutôt encourageants. Les prix de l’immobilier en Angleterre ont augmenté de 9,2% sur les 12 mois qui précédent Aout 2016. Ils ont même augmenté de 12% à Londres ! Bien sûr, il faut être prudent car ces chiffres ne comptabilisent que 2 mois de l’après referendum et il faut bien 3 mois pour qu’une vente arrive à terme. Ils ne sont donc pas encore représentatifs de la période “after referendum”. Il y aussi des disparités importantes entre les différents quartiers, les “boroughs”.

Ainsi, le quartier de Camden a enregistré une baisse de 2.7%, celui de Hammersmith & Fulham une hausse de 1.9% mais les quartiers périphériques où le prix moyen est en dessous de £500K (prix moins élevés) ont vu ce chiffre s’envoler à plus de 12%.

Alors comment expliquer ces chiffres? Le premier élément de réponse, c’est toujours et encore un manque réel et très important de logements au regard de la demande toujours aussi forte. C’est le cas en particulier des primo-acheteurs, ceux qui achètent pour la première fois. 72% des locataires interrogés par l’ONS, ont dit avoir comme objectif principal de devenir propriétaires dans les 2 années à venir. Les loyers sont chers à Londres et la question pour ces “aspiring landlords” n’est pas “Est-ce le bon moment pour acheter?” mais “Est-ce que je suis en mesure d’acheter?”. Cette situation se trouve renforcée par la croissance économique (les derniers chiffres donnent une croissance du PIB de 0.5% sur la période Juillet à Septembre, ce qui est très satisfaisant), les taux d’intérêt historiquement bas ainsi que par la baisse importante du stamp duty (taxe à l’achat modifiée en Avril 2016) pour les biens moins chers.

De plus, cette baisse du stamp duty a modifié le comportement des investisseurs, notamment étrangers qui se sont désintéressés des biens de luxe pour acheter en plus grand nombre des appartements plus petits et moins chers, entrainant mécaniquement une hausse des prix sur ce segment de marché, essentiellement des appartements de 1 ou 2 chambres.

En revanche, dans les quartiers plus chics du centre de Londres, les prix se sont stabilisés en grande partie à cause de la hausse du stamp duty sur les biens chers (plus de £900K). Il en va de même sur le segment des maisons familiales où le nombre de transactions a baissé de manière significative. Les acheteurs, sous couvert de Brexit, essayent de négocier dure mais les vendeurs ne baissent pas et peuvent se permettre d’attendre du fait des taux d’intérêt très faibles. On observe donc un bon stock de maisons à vendre mais des prix qui ne baissent pas. Certains propriétaires choisissent de mettre leur bien sur le marché de la location, augmentant l’offre et participant de ce fait à une légère baisse des loyers.

BREXIT

A quoi peut-on donc s’attendre pour les 2 ans à venir?

Il est probable que le marché oscille entre les effets d’annonce du gouvernement relayés par les médias. Un jour, les résultats économiques seront bons et les vendeurs auront le moral, le suivant une annonce ajoutera à l’incertitude et les acheteurs joueront la baisse. Ce phénomène de yoyo pourrait durer 1 an voire 2 ou 3 jusqu’à ce que les négociations du Brexit soient terminées. Au final, tant que les taux d’intérêt seront bas, qu’il manquera de logements et que Londres restera Londres, il est peu probable que les prix baissent, les propriétaires vendeurs s’accrochent à leurs trésors et ne sont pas prêts à les brader.

noel a londres

Qu’il s’agisse de votre premier automne londonien, de votre second… ou de votre dixième, soyons honnêtes, il est une chose à laquelle nous n’arriverons jamais à nous faire : le déclin du soleil…

Welcome en novembre ! Mais allez allez, ne nous laissons pas gagner par la grisaille ambiante. On sourit, on reste positif et, une fois n’est pas coutume, on adopte la Brit’ attitude en gardant la Touch bien évidemment !

Pour vous, on décrypte et on fait un petit tour d’horizon des traditions souvent so funny and crazy de nos amis Anglais. Et, on les adopte de toute urgence pour finir l’année dans la joie et la bonne humeur !

 

A vos moustaches messieurs ! Si le phénomène « Movember » est né en Australie, cela fait bientôt 10 ans que le mouvement a été largement adopté en Angleterre. L’idée ? Se laisser pousser la moustache (Mo en anglais) en novembre afin de promouvoir des actions et récolter des fonds ayant pour but l’amélioration de la santé masculine à travers le monde. Alors si vous découvrez vos collègues ou amis anglais arborer fièrement la moustache, non, ne vous inquiétez pas, la « Mo » n’est pas de retour, elle fait juste un mini come back rigolo en novembre pour la bonne cause. Laissez vous tenter pour un happy movember !

 

Succombez à l’appel du poppy ! Coquelicots sur les manteaux fleurissent, fleurissent… Coquelicots sur les manteaux fleurissent, fleurissent… C’est le mois de novembre… Au vu du nombre de petites touches rouges qui éclosent aux boutonnières des manteaux, sur les monuments, sur les bus… vous constaterez bien vite que cette tradition est très suivie. Il s’agit de faire honneur à la mémoire des combattants de la première guerre mondiale. Pourquoi ne pas vous laisser tenter par l’appel du poppy ? Profitez en également pour vous rendre à Richmond et visiter l’usine où sont fabriqués les dizaines de milliers de poppies qui fleurissent chaque année à travers tout le pays. https://www.poppyfactory.org/visit-us/ 

 

Illuminez vos nuits ! Vous trouvez les nuits désespérément longues ? Nous aussi ! Mais avec une petite touche de lumière, on vous promet que ça passe mieux ! Alors nous vous conseillons d’enfiler bottes, manteaux, écharpes et bonnets et de filer admirer un bonfire. En novembre, traditionnellement le 5, le ciel de Londres s’illumine de somptueux feux d’artifices. Ils célèbrent l’échec de Guy Fawkes et de la conspiration des poudres qui avait comme objectif de faire sauter la chambre des Lords et d’éliminer le roi d’Angleterre et une grande partie de l’aristocratie. Guy Fawkes avait entreposé 670 kg d’explosifs dans une cave et il s’apprêtait à mettre le feu aux poudres lorsqu’il fut arrêté le 5 novembre… Voilà pourquoi les nuits londoniennes de novembre sont « explosives » et féériques. Et si vous vous sentez une âme d’artificier, vous pourrez trouver des kits dans tous les supermarchés pour réaliser votre feu d’artifice.

Et, pour choisir le bonfire à ne pas rater le 05, nous vous recommandons le site TimeOut : http://www.timeout.com/london/things-to-do/bonfire-night-fireworks-displays-in-london

 

noel a londres

Ready for party ? Bravo vous avez survécu au mois de novembre, alors maintenant place à la fête ! Décembre est sans conteste un des mois les plus festifs de l’année et, pour notre plus grand bonheur, c’est le mois des Xmas parties. Une institution immanquable ici ! Au bureau, au pub, au resto, en bus ou en bateau… version chic ou décontractée, excentrique ou sophistiquée… Il y en a pour tous les goûts. On sourit, on rit, on profite de l’instant présent, et, dans un moment de folie, on ose, on fait tomber les masques et on se lâche ! Parez vous de vos plus beaux atours, levez votre coupette, invitez votre boss à danser, arborez fièrement votre couronne colorée sortie d’un cracker, laissez vous griser par l’ambiance… Et now let’s dance !

 

Make the world better with a sweater ! Comment ? Le 16 décembre laissez vos sages habits au placard, renouez avec votre âme d’enfant et osez la couleur et les motifs rigolos ! C’est Xmas jumper day et vous êtes invités à porter fièrement votre pull de Noël au bureau, à l’école, à la salle de sport et où que vous soyez. Encore une tradition pour la bonne cause, celle des enfants. Profitez en pour faire un petit don à l’association Save the children qui récolte des fonds ce jour-là. Et, en prévision de ce jour rigolo, nous vous conseillons un petit détour par Primark où l’embarras du choix est grand entre le renne Rudolf, l’indétrônable Père Noel et les Xmas Jumper clignotants. Pour les plus créatifs, pourquoi ne pas attraper vos aiguilles et renouez avec le tricot ou plus simplement customiser un pull ? Pas de limite à l’imagination pour ce jour rigolo qui rend le monde plus beau !

 

noel a londres

Article d’Helene Gruter

Découvrez l’article d’Elodie, du blog Les Petites Joies de La Vie Londonienne, sur notre balade à Fulham.

Laurène, notre consultante, lui a fait découvrir le quartier sous un autre angle…

Extraits: 

 » Fulham m’a toujours semblé comme un repère de Français, très charmant certes, mais je n’ai jamais vraiment eu de raisons ni d’envie particulière d’y aller.

Il était grand temps de me faire changer d’avis, et quoi de mieux que de partir en balade avec des experts des quartiers et logements londoniens pour cela?

C’est donc avec l’agence de location French Touch Properties que nous sommes parties pour une bien jolie balade dans les rues de Fulham à Parsons Green.

Et attention, il se pourrait que cette balade vous donne envie d’aller vivre à Fulham sur le champs…  »

fulham

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le blog des Petites Joies de La Vie Londonienne 
Merci Elodie !

statut fiscal

Londres constituerait à ce jour la 6ème ville de France. Ce qui n’est pas étonnant puisqu’en plus d’être particulièrement dynamique, Londres (et le Royaume-Uni en général) présente de nombreux avantages fiscaux pour un français qui s’y expatrie. Alors qu’un britannique, résident au Royaume-Uni, y est imposable mondialement, un français qui s’y expatrie peut bénéficier d’une imposition limitée sur ses revenus et plus-values.

Le statut de résident fiscal anglais non domicilié

Un français s’expatriant à Londres devient en principe résident fiscal britannique (car notamment il passe plus de 183 jours par an au Royaume-Uni ou travaille à temps plein au Royaume-Uni, ou a son unique habitation au Royaume-Uni…) et non domicilié car son père n’est pas britannique (et l’expatrié n’envisage pas de vivre de manière permanente ou indéfinie au Royaume-Uni). Un point important est que cette personne devra vérifier qu’il a bien cessé sa résidence fiscale en France.

L’avantage d’avoir le statut de résident non domicilié est qu’il pourra bénéficier de la règle de la remittance basis. La règle de la remittance basis signifie qu’il sera imposable sur ses revenus et plus-values de source britannique mais pas sur ses revenus et plus-values de source étrangère à la condition de ne pas les rapatrier au Royaume-Uni.

Cette règle semble simple mais est compliquée à mettre en place et en pratique.

 


Comment opter pour la remittance basis ?

La demande se fait chaque année dans la déclaration d’impôt (self assessment return). Elle est gratuite les sept premières années de résidence. Pour continuer à en bénéficier au-delà, il faut acquitter un forfait annuel (annual remittance basis charge) de £30,000 jusqu’à la douzième année de résidence, et de £60,000 jusqu’à la quinzième année. Cependant, à partir du 6 avril 2017, à compter de la seizième année de résidence, un français expatrié deviendra automatiquement deemed domiciled et sera par conséquent imposé mondialement au Royaume-Uni. La remitance basis prendra donc fin après quinze années de résidence.

A noter, que les contrats d’assurance vie sont en dehors du champ d’application de la remittance-basis, et que les rachats (excédant 5% du capital initial) sont imposables au Royaume-Uni qu’ils soient ou non rapatriés.

 


La remittance basis et la ségrégation des comptes

Par une fiction juridique tout le patrimoine, avant l’arrivée au Royaume-Uni, est considéré comme du capital pur rapatriable au Royaume-Uni à tout moment sans imposition au Royaume-Uni. Ce capital doit être ségrégué dans un capital account.

En vertu de la remittance basis, aucun impôt n’est exigible au Royaume-Uni sur les revenus et gains réalisés à l’étranger à compter de son arrivée (tels que les intérêts bancaires, des dividendes, des revenus de portefeuilles, des revenus fonciers, plus-values…), sous réserve de ne pas les rapatrier au Royaume-Uni, et qu’ils aient été correctement ségrégués (c’est-à-dire isolés dans des comptes dédiés). Sans cette ségrégation, les revenus et gains générés seraient mélangés au capital initial qui deviendrait donc du mixed capital imposable à hauteur des revenus et gains réalisés en cas de rapatriement (à noter que pour les produits de cession, il est dans tous les cas impossible de dissocier la plus-value réalisée du capital initial investi).

 


Prenons pour exemple une personne qui bénéficie de la remittance basis et qui perçoit des revenus fonciers de source française.

Dans tous les cas, cette personne continuera d’être imposée en France à l’impôt sur le revenu (taux minimum de 20%) et aux contributions sociales (taux de 15.5%).

Tous les revenus fonciers perçus avant son arrivée au Royaume-Uni constituent du clean capital à isoler dans un compte clean capital. Ils sont rapatriables à n’importe quel moment au Royaume-Uni sans imposition.

En revanche tous les revenus fonciers générés après l’arrivée au Royaume-Uni constituent du revenu à ségréguer dans un compte income situé en dehors du Royaume-Uni. Si cette personne ne rapatrie pas ses revenus fonciers au Royaume-Uni, dans ce cas il n’y aura pas d’imposition au Royaume-Uni. Mais en cas de rapatriement, elle sera imposable à l’income tax (taux maximum de 45%) avec un crédit d’impôt égal à l’impôt payé en France (sauf les contributions sociales) grâce à la convention fiscale franco-britannique du 19 juin 2008.

Si les revenus fonciers sont mélangés avec du capital sur un même compte, et qu’une partie de ces liquidités est rapatriée, dans ce cas les revenus fonciers sont considérés être rapatriés en priorité et il y aura donc imposition à hauteur du montant de ces revenus fonciers.

La ségrégation des comptes n’est donc pas si facile à mettre en place en pratique. Il est important de s’adresser à une banque qui a l’habitude de ségréguer les comptes et prendre conseil auprès d’un avocat spécialisé au Royaume-Uni pour mettre en place cette ségrégation et bénéficier au mieux de la remittance basis.

 

Londres, juillet 2016

Cet article a une vocation générale et ne peut en aucun cas se substituer à une consultation pour une situation particulière.

 

Caroline Cohen
caroline.cohen@tflp-london.com 

Website: www.thefrenchlawpractice.com

Copyright The French Law Practice – 58 Acacia Road – St John’s Wood – NW8 6AG London

Que vous ayez des enfants scolarisés ou que vous rentriez de vacances, cette semaine du 5 septembre 2016 a décidément des airs de rentrée scolaire.

Les conséquences du Brexit vues par Christophe Chambon sur le plateau de BFM TV. 

Le Vendredi 17 Juin 2016 sur BFM TV, Christophe Chambon, directeur et spécialiste acquisition de French Touch Properties est intervenu sur le plateau de l’émission Intégrale Placement avec Cédric Decoeur sur le sujet brûlant du BREXIT !

Retrouvez également nos articles sur ce thème ici et là


Quel impact sur le marché immobilier londonien?

Les nombreux articles parus dans la presse britannique à ce sujet s’entendent sur un point: personne ne sait vraiment quelles seront les conséquences économiques de la sortie ou non de l’Europe du Royaume-Uni et encore moins comment le marché immobilier sera impacté.

Néanmoins une chose est sure, c’est que le manque de certitude crée de l’incertitude et c’est cette incertitude qui aura (et a déjà) un impact sur l’immobilier Londonien.

En période d’incertitude, historiquement, les prix de l’immobilier tendent à stagner car les transactions sont moins nombreuses, les acheteurs et les vendeurs attendant de savoir comment va évoluer la situation. C’est ce qu’il se passe déjà en ce moment car le referendum du 23 Juin approche… Néanmoins, les autres voyants sont tous au vert, les conservateurs au pouvoir, la meilleure croissance d’Europe et le plein emploi. De plus, l’annonce du referendum a déjà fait dévisser la livre sterling et les investisseurs étrangers, notamment les français, voient leur capacité d’investissement augmenter en conséquence. Ils profitent donc de la période pour acquérir des biens qu’ils ne pouvaient pas acheter il y a 2 mois.

De plus, si l’incertitude du au referendum a certainement un impact sur les biens premiums du centre de Londres à plusieurs millions de pounds, elle n’a aucune influence sur le marché des petits appartements. En effet, si les étrangers fortunés (qui possèdent déjà 49% du premium Central London) vont certainement réfléchir à 2 fois avant d’acheter un appartement de luxe à un prix déraisonnable, l’immense contingent des “aspiring landlords” (ceux qui souhaitent désespérément devenir propriétaires afin, notamment, de ne plus avoir à payer les loyers hors de prix) n’ont que faire de savoir si l’Angleterre va sortir ou non de L’EU, tout du moins en ce qui concerne leur achat. A cela s’ajoute d’autres mesures récentes comme cette loi votée il y a quelques mois et qui permet aux retraités de pouvoir désormais disposer de leur pension (retraite capitalisée) en une seule fois (lump sum) et non plus obligatoirement mensuellement comme c’était le cas auparavant. Cette dernière mesure tend à « booster » le bas du marché immobilier Londonien.

En conclusion, l’incertitude du Brexit tend bien à ralentir, voire stabiliser, le haut du marché mais n’a qu’un impact très faible sur les « petits » biens qui continuent à « partir comme des petits pains » et à prendre de la valeur.

brexit

Alors que se passera t’il si la Grande-Bretagne décide de rester dans l’Europe ?

Dans ce cas, il est fort probable qu’on assiste à un effet « d’élastique » et que le marché reparte vivement à la hausse puisque l’incertitude aura disparu et que toutes les conditions de marché seront à nouveau connues et favorables.

Et si l’Angleterre sort de l’Europe ?

Mystère… tout le monde semble s’entendre sur une seule chose, c’est que personne ne sait !…et donc ?…. encore de l’incertitude !
Néanmoins, on peut rassembler un certain nombre d’arguments qui nous semblent valides, certains encourageraient à la prudence et d’autres à la confiance.

Les arguments (non exhaustifs) allant dans le sens d’une baisse du marché immobilier Londonien:

  • La baisse de la livre sterling pourrait freiner les investissements étrangers qui préfèreraient investir dans une monnaie plus stable et forte (euro ou dollar)
  • L’économie anglaise pourrait souffrir d’un Brexit et donc de la fin du libre échange avec les partenaires européens avec des répercussions sur le pouvoir d’achat des britanniques
  • La City de Londres, poumon du marché immobilier Londonien, pourrait sortir perdant d’un Brexit au profit de places financières comme Francfort ou Paris
  • Certaines banques ont menacé de relocaliser ailleurs leurs sièges sociaux en cas de Brexit
  • Il se pourrait que l’Angleterre, libre des contraintes de Bruxelles, renforce en fait sa législation en faveur des « owner-occupiers » et donc au détriment des étrangers investisseurs

Les arguments (non exhaustifs) allant dans le sens d’une hausse du marché immobilier Londonien :

  • Il y a un manque énorme de logements à Londres pour répondre à une demande toujours plus forte et un Brexit ne changera pas cet état de fait
  • Un Brexit diminuerait l’investissement étranger et donc la construction de nouveaux logements avec, en conséquence, une augmentation des prix
  • Il est probable que la Grande-Bretagne se prépare à un Brexit et mette des mesures en place pour continuer à attirer les fortunes, les talents et les capitaux étrangers notamment d’Europe de l’Ouest comme les français (le fameux tapis rouge pour les français mentionné par David Cameron ou Boris Johnson)
  • La City de Londres se dégagerait des contraintes imposées par Bruxelles comme la taxe sur les transactions financières et n’en deviendrait que plus attractive
  • L’économie anglaise, libérée des contraintes européennes, pourrait s’en trouver renforcée ?
  • La livre sterling perdant de la valeur, les investisseurs étrangers en profiteraient, au contraire, pour investir à Londres,
  • La majorité des personnes ne donnent que peu d’importance au Brexit quand il s’agit de devenir propriétaire ou d’investir dans la pierre sauf peut-être pour le premium central London.
  • Des mesures contre l’investissement immobilier étranger ont déjà été prises comme l’augmentation du Stamp Duty pour les investissements locatifs ou les résidences secondaires
  • Les méga-riches étrangers qui achètent au centre de Londres achètent aussi parce que Londres est une ville fantastique et que le Royaume-Uni est un pays politiquement stable avec une justice non corrompue et cela ne devrait pas changer en cas de Brexit
  • L’Angleterre attire de plus en plus d’étrangers, européens ou non, pour l’éducation qu’ils souhaitent donner à leurs enfants et cela aussi ne changera pas
  • Les règles sur l’immigration seront certainement renforcées en cas de sortie de l’Europe mais les plus touchés seront certainement les travailleurs d’Europe de l’Est qui ne sont pas ceux qui achètent à Londres de toute manière

Il y a certainement beaucoup d’autres arguments plus ou moins valides et objectifs mais il est clair qu’il n’y a pas de fondements solides qui pourraient expliquer une chute du marché immobilier. Il est probable qu’une période d’incertitude s’installe sur le moyen terme, peut-être un an, et que le marché reparte ensuite progressivement à la hausse du fait du seul élément connu et qui ne prête pas à débat: le manque de logements disponibles dans la capitale …

Le système de santé au Royaume-Uni et quelles options pour les français expatriés ?  En partenariat avec ExpatAssure Le système de santé anglais s’appelle le National health service (NHS). Comme dans tout pays occidental qui se respecte, les soins délivrés sont de bonne qualité et le système d’urgence est efficace. Toutefois le NHS est engorgé, tout […]

Comme vous le savez tous maintenant, les élections du mois de Mai ont sonné le glas de la coalition Conservateurs-Démocrates et c’est donc les conservateurs seuls qui sont désormais au pouvoir. C’est une bonne nouvelle pour ceux qui sont déjà propriétaires mais une mauvaise pour ceux qui souhaitent acheter pour la premiere fois et qui […]