L’expatriation est souvent une parenthèse dans une carrière pour le conjoint suiveur … Et vous voilà, en route vers de nouvelles aventures à Paris, avec un membre de plus dans votre famille. Félicitations ! Dans cet article, nous vous disons tout sur les solutions de garde à Paris pour votre tout-petit de moins de 3ans. Comment trouver le système de garde idéal selon vos besoins ? Suivez le guide, French Touch vous accompagne ! En France, vous aurez certainement la chance de bénéficier d’aides ou de subventions pour la garde de votre enfant.  A vous alors de décider du système qui vous correspond le mieux.  Quel que soit le mode de garde choisi, suivez votre instinct, la  confiance est primordiale. Votre premier choix sera de déterminer si votre enfant sera gardé à l’extérieur ou à la maison.

A l’extérieur de la maison

Les différents types de crèches

La crèche est le mode de garde le plus connu. Il s’agit d’une structure collective, adaptéeet sécurisée pour lestout-petits.

Les enfants sont encadrés par un personnel qualifié et compétent dans le domaine de la petite enfance qui leur proposent des activités d’éveil et les stimulent selon leur âge.

En général, les couches et les repas sont fournis.

La crèche permet aux plus jeune de se sociabiliser avant l’entrée à la maternelle, ils y développent également leur système immunitaire…

Ce mode de garde peut être fatiguant pour les enfants, puisque que le rythme de la journée est adapté au groupe et non à l’individu.

En tant que parent, vous signez un contrat déterminant les horaires de présence de votre enfant et vous vous engagez à respecter les horaires de l’établissement qui ferme en général à 18h30 le soir et pendant les vacances de Noël ou en Août. Enfin, les listes d’attente sont souventlongues, notamment en région parisienne. Se manifester dès le début de la grossesse, n’est pas saugrenu ; en tout cas, avant le mois de juin, date d’attribution des places pour l’année suivante.

Ces crèches collectives peuvent être subventionnées par votre mairie ou votre entreprise. Vous serez alors redevable de la part « parents » qui dépend de votre quotient familial déterminé par la CAF. Il faut compter en moyenne dans les 500€ / mois.

Il existe également des crèches parentales dans lesquelles les parents sont personnellement impliqués dans la gestion administrative de l’établissement ou en préparant un repas occasionnellement par exemple. C’est souvent un peu plus cher mais les enfants sont moins nombreux donc plus « chouchoutés ».

Enfin, les micro-crèches accueillent, quant à elles, 10 enfants maximum. Tous regroupés dans une section unique, peu importe leur âge. Suivant, souvent, la pédagogie Montessori, le personnel veille au développement de l’enfant selon son propre rythme.

NB : les places en crèches sont soumises au fait que l’enfant soit à jour de ses vaccinations. Renseignez-vous si vous revenez d’un pays étranger où les programmes de vaccinations sont différents.

La halte-garderie

La halte-garderie est un système de garde ponctuelle destiné aux jeunes enfants de 0 à 6 ans, cela peut aller de quelques heures à quelques demi-journées par semaine.

Tout le monde peut y avoir accès. C’est une très bonne solution pour « atterrir » et concilier vie personnelle et  professionnelle des parents.

Les halte-garderies peuvent être publiques ou privées.

Le personnel encadrant est qualifié dans le domaine de la petite enfance (auxiliaires de puériculture, titulaire d’un CAP petite enfance…) Ils veillent à prendre soin des enfants en leur proposant des activités adaptées à leur âge.

Lorsque qu’une crèche propose un service de halte-garderie, on parle d’établissement « multi-accueil ».

Le tarif dépend également de quotient familial. Certaines halte-garderies peuvent être gratuites.

L’assistante maternelle

Ce mode de garde est également très répandu. L’assistante maternelle est une professionnelle agréée. Elle peut être responsable de 4 enfants maximum. Elle a suivi une formation de 120 heures et est contrôlée régulièrement par la PMI (Protection Maternelle et Infantile). Son logement doit également répondre aux exigences de sécurité, puisqu’elle garde votre enfant chez elle. Cela préserve un cadre domestique et familial pour votre tout-petit, mais avec les risques domestiques que cela peut comporter (prises électriques, escalier, cuisine,…)

L’assistante maternelle sera peut-être plus attentive aux besoins de chaque enfant. En effet, elle connait très bien les enfants dont elle a la charge et peut s’adapter à leurs petits bobos, et à leur rythme dans l’organisation de sa journée. Les horaires sont également plus flexibles qu’à la crèche. Elle peut occasionnellement  s’occuper du bain et du diner si vous arrivez trop tard. On remarque également que les jeunes enfants sont moins malades chez l’assistante maternelle qu’à la crèche.

L’enfant se sociabilise en douceur avec ses camarades de maisonnée, mais aussi grâce aux après-midi de jeux organisées entre « ass’ mat’ ».

En tant que parents, vous devenez son employeur et déterminez avec elle, les conditions du contrat. Vous devrez gérer ses fiches de paie, déclarer son salaire sur le site de Pajemploi, gérer ses congés payés, sa prime de fin d’année ou son indemnité de licenciement…

Rassurez-vous, il existe des logiciels pour vous aider!

La garde ayant lieu chez elle, à vous de voir si vous avez le « feeling » avec elle. C’est essentiel ! Avez-vous le même point de vue sur l’alimentation, les écrans, la gestion de la maison… ? Un lien fort se créera entre elle et votre enfant, mais ne vous inquiétez pas, un enfant sait très bien qui sont ses parents.

Au niveau du coût, cela dépend évidemment du nombre d’heures sollicitées, mais aussi de la ville, des frais et de l’assistante maternelle elle-même.

Comme pour la crèche collective, vous pouvez bénéficier d’aide de l’Etat (le CMG – « Complément du Mode de Garde ») et ou d’un crédit d’impôt de 25% sur la somme versée. (1 150€ maximum)

A la maison

A la maison, contrairement à la crèche, les repas et les couches sont à prévoir par les parents, selon leurs exigences.

La nounou

La nourrice ou plus communément appelée « nounou » est une employée à domicile. Elle garde votre enfant chez vous. En tant qu’employeur, vous la recrutez selon les critères qui sont importants pour vous : Saura-t-elle prendre soin de votre enfant et de votre maison en votre absence ? A-t-elle des diplômes dans ce domaine ? De l’expérience ? Parle-t-elle une langue étrangère ?  La nounou a l’avantage de garder votre enfant même s’il est malade et de s’adapter exactement à son rythme.Elle peut aussi s’occuper des plus grands après l’école et vous aider avec les tâches ménagères. Pour l’enfant, les interactions sociales sont plus limitées qu’en collectivité, mais il a moins de risques d’attraper les microbes de ses camarades. Concernant le tarif, il faut prévoir l’équivalent d’un smic minimum + les dédommagements en nature (repas, transport…). Vous pouvez la payer en chèque emploi service et ainsi déduire jusqu’à 50% des sommes versées de vos impôts (dans la limites de 12 000 € / an – Soit 6000 € d’avantage fiscal). La CAF peut aussi vous aider, selon vos conditions de revenus, jusqu’à 85% de son salaire.

La garde partagée

 

C’est exactement le même principe, mais la nounou garde alternativement votre enfant une semaine chez vous avec un autre enfant, l’autre semaine, chez l’autre famille. (Il est possible de convenir que la garde se fasse uniquement dans une famille.)

Le salaire de la nounou est alors partagé entre les deux familles. Cela permet souvent aux enfants du même âge de tisser des liens très fort. Pensez cependant que tout doit être prévu en double : repas, lit, poussette-double… Il est important de bien choisir sa nounou et sa co-famille, car vous vous engagez jusqu’à la fin du contrat.

Pour les parents, les mêmes contraintes du statut d’employeur s’appliquent. Le salaire d’une employée à domicile est, en général, un peu plus élevé que celui d’une assistante maternelle, mais grâce aux aides type CMG et au crédit d’impôt, cela peut vous revenir moins cher.

Lorsque les enfants sont plus grands, et si votre logement vous le permet, il peut être intéressant d’envisager un ou une « stagiaire aide familial étranger » ou « au-pair ».  Il s’agit d’un jeune étudiant étranger qui, en contrepartie de babysitting, perçoit une rétribution en nature (logement, repas…), et une somme d’argent de poche.

Enfin, sachez que, pour les parents qui souhaitent garder leur enfant eux-mêmes, il existe une aide de la CAF : le complément de libre choix d’activité qui peut aller jusqu’à 638 € par mois. Il existe aussi d’autres aides, comme l’allocation Paris Petit à Domicile (PAPADO) qui peut offrir entre 105 € et 420 € d’aide par mois (sous certaines conditions).

N’hésitez pas à consulter le site de la CAF sur www.mon-enfant.fr ou http://www.caf.fr/allocataires/droits-et-prestations/s-informer-sur-les-aides/petite-enfance/